répétaient, avec de simples nuances dans quelques caractères sans importance, des types déjà connus par vingt, trente, soixante exemples, et davantage encore.
Ainsi, en peu d’années, l’idée, sur laquelle Geoffroy Saint-Hilaire a fondé la possibilité d’une classification tératologique, à la fois rationnelle et naturelle, s’est trouvée vérifiée au delà même de ses prévisions. Il avait dit : Les Monstres sont réductibles à un nombre déterminé de types génériques. Nous avons maintenant le droit d’ajouter : Ce nombre que l’on avait supposé infini, est, de fait, de très-peu supérieur au nombre des types déjà connus, et, dès à présent, la découverte d’un nouveau genre est beaucoup plus rare en tératologie que dans l’une quelconque des branches de la zoologie.
Geoffroy Saint-Hilaire n’aura donc pas eu uniquement le mérite de poser les principes de la classification, et d’en commencer l’établissement : ce qu’il a fait par lui-même, est une partie considérable, non-seulement de ce qui a été fait jusqu’à présent, mais de ce qui était à faire, et il restera toujours vrai de dire que l’édifice a été à demi construit par les mains mêmes qui en avaient jeté les fondements.
IV.
Après la classification des faits vient leur explication, la recherche de leurs rapports généraux, de