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xvii
introduction

v. 252, ces demi-Dieux, au lieu de : ses demi-Dieux.

Le Bain : v. 30, son teint, au lieu de : son front.

Le Somnambule : v. 22, Phœhé, pardonne-lui, au lieu de : Phœbé, pardonnez-lui (C3, D).

Le Bain d’une dame romaine : v. 11, pourpre, au lieu de : robe. — La leçon de 1859 est un échantillon de ces absurdités que Vigny reprochait aux imprimeurs de glisser dans ses livres.

Dolorida : v. 13, sous des roses cachée, au lieu de : sous deux roses cachées.

V. 82, Est de mon sang, au lieu de : Est dans mon sang.

Le Malheur : v. 40, Parmi des fronts, au lieu de : Parmi les fronts.

La Prison : v. 103, on se parla, au lieu de : on se parlait.

Le Cor : v. 24, au chant, au lieu de : aux chants (C3, D).

Le Bal : v. 75, doux trésor, au lieu de : doux trésors.

Le Trappiste : v. 95, Parmi ces montagnards, au lieu de : Parmi les montagnards.

V. 206, Sondez nos destinées, au lieu de : Sondez vos destinées.

Paris : v. 97, près du sépulcre, au lieu de : près d’un sépulcre. Il s’agit évidemment du sépulcre du Christ.

Dans tous ces cas, je le répète, la leçon unique, ou presque unique, de l’édition de 1859 paraît bien être, non pas une correction du poète, mais une fantaisie de l’imprimeur.

Deux fois seulement je me suis permis de préférer à la leçon de 1859 et de plusieurs des éditions immédiatement précédentes la leçon meilleure donnée par le manuscrit et les premières éditions :

Éloa : ch. II, v. 41, le manuscrit, l’édition originale et les Poèmes de 1829 donnent : moussus ; les éditions de 1837 à 1859 : mousseux. Je n’ai pas cru devoir conserver une impropriété d’expression que le poète, originairement, n’avait pas commise, et dont on est, par suite, fondé à croire qu’elle n’est pas son fait.

La Femme Adultère : les vers 49-50, dans le manuscrit et l’édition originale (1822), sont écrits ainsi :

Elle veut retenir cette nuit, sa complice,
Et la première aurore est son premier supplice.