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JEAN VILLEY.

Les variables T et p [1], avec lesquelles nous écrirons

(2) 8Q = GfZT-h/i^,

et, dans le cas des mélanges liquide-vapeur, la température T —et le titre x (c’est-à-dire la fraction de la masse totale qui est à l’état gazeux) ; nous écrirons alors

( 3) 8Q = k rZT —F r dx.

Dans ce dernier cas, le coefficient r est une grandeur bien connue : Une vaporisation à température constante (c ? T = 0) exigera en effet 3Q = rdx, c’est-à-dire que r n’est pas autre chose que la chaleur latente de vaporisation du fluide à la température considérée.


13. Chaleurs spécifiques. — Les coefficients (c, C et k) de rfTdans ces expressions ont aussi une signification simple : elle se rattache à la notion générale de chaleur spécifique.

Dans une transformation élémentaire mm1 quelconque on appelle chaleur spécifique du fluide le rapport de la chaleur fournie au fluide (par unité de masse) à l’augmentation de. température constatée. Autour d’un point m, elle peut prendre toutes les valeurs possibles, suivant l’orientation de mm1, elle est en particulier négative dans les directions où le fluide fournit un travail pdv plus grand que la chaleur ôQ qu’il reçoit simultanément.

Ceci étant, on constate que l’on a :

c = —■ pour dv = o ; c est donc la chaleur spécifique sous volume constant ;

C = pour dp = o ; C est la chaleur spécifique sous pression constante ;

k<ZT Pour = A* est chaleur spécifique du mélange à titre constant.

Cette dernière chaleur spécifique correspond à une élévation de température sans vaporisation ni liquéfaction. Elle est évidemment la

  1. Dans les cas où elles sont utilisables ; on sait quelles ne le sont pas par exeqiple dans le domaine des équilibres liquide-vapeur.