Page:Villiers de L’Isle-Adam - Le Nouveau-Monde, 1880.djvu/120

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102 ACTE Tt^OISIEME kers de la Virginie, eux-mêmes, ont pris les armes ! Le Ver- mont et la Pensylvanie sont résolus à la guerre. Avant un mois, les quinze districts seront en feu. IL faut quitter la charrue, l’industrie, le foyer, pour conquérir la liberté, ou mourir avec nos frères. J’ai dit. — Et maintenant, que Dieu juge nos consciences ! Le quaker Eadie J’approuve. Tous Nous sommes prêts. Stephen Nous sommes une poignée d’hommes. Qu’importe ! La foi multiplie les cœurs, les courages, les forces ! Par elle, les obstacles deviennent des moyens. Prenons en main, soldats et frères, la grande cause du monde. Si nous croyons à l’Indépendance - Humaine dans l’avenir, prêchons d’exemple et commençons par conquérir la nôtre. Soyons les premiers ! Il est temps. L’heure est venue. Tous, avec enthousiasme L’heure est venue ! Stephen, dominant les cris Aux armes ! Plus de paroles. — Tout est dit. Tous, bras levés Aux armes ! Mistress Andrews, paraissant à gauche et s’avançant vers Stephen, une couronne de feuillage à la main En mémoire de la coutume instituée par notre ancêtre William Penn, voulez-vous accepter, sir Stephen Ashwell, cette humble couronne de feuillage, au nom des femmes de la Virginie ? Elles admirent en vous l’esprit du Dieu juste, qui donne la victoire !