Féverole de Lorraine. Race beaucoup plus haute et plus tardive que la précédente. Les tiges sont grosses, fortes et très raides, et s’élèvent de 1m,20 à 1m,50 ; elles ne commencent à porter des cosses qu’à 60 centimètres de terre environ. Le feuillage est un peu plus ample que celui de la féverole de Picardie et un peu plus grisâtre.
Féverole d’hiver. Cette variété, comme nous l’avons dit, peut se semer à l’automne. Elle se rapproche passablement par ses caractères de végétation de la féverole de Lorraine, dont elle égale à peu près la taille ; elle s’en distingue surtout par son feuillage plus étroit et plus menu, et par ses tiges notablement plus minces. Elle est surtout caractérisée par sa rusticité, qui lui permet de passer l’hiver en terre sans aucune protection.
On cultive quelquefois une féverole à grain complètement noir, à peu près intermédiaire, par ses caractères de végétation, entre la féverole de Picardie et la fève julienne. Elle ne paraît pas se distinguer par quelque mérite spécial.
Grèce ou Cap de Bonne-Espérance. — Vivace, mais cultivée comme annuelle dans les jardins. — Plante étalée, à tige arrondie ; feuilles à limbe
Ficoïde glaciale. réd. au douzième. |
Culture. — La culture de la glaciale est extrêmement.facile. On la sème comme des épinards, et elle résiste admirablement à la chaleur et k la sécheresse. Cette propriété, jointe à l’épaisseur du parenchyme de ses feuilles et à son goût légèrement acidulé, l’a fait recommander comme légume vert d’été pour les pays chauds et secs. Néanmoins c’est plutôt à titre de curiosité que la glaciale mérite d’occuper une place dans les jardins des amateurs. Elle n’est pas sans mérite comme plante d’ornement.
Usage. — On fait usage des feuilles hachées et cuites.