Variété très distincte et bien connue : c’est le plus cultivé et probablement
Haricot d'Alger noir. réd. au douzième. |
grosses, d’un vert pâle ou jaunâtre, quelquefois teintées de violet ; feuilles moyennes très peu cloquées, diminuant d’ampleur de la base au sommet des tiges, d’un vert un peu
cendré ; fleurs lilas. Les cosses, d’abord vertes, prennent, dès qu’elles ont 0m,05 ou 0m,06 de long, une teinte jaune pâle, demi-transparente, qui rappelle très bien celle du beurre ou de la cire fine. Ces cosses sont en général un peu courbées, et contiennent de quatre à six grains qui deviennent d’abord bleus, puis violets, pour prendre à la maturité une teinte franchement noire ; ils sont ovoïdes, un peu aplatis et légèrement plus longs que ceux des haricots de Prague. Le litre pèse 785 grammes, et 100 grammes contiennent 175 grains. Cette variété est productive et de moyenne saison.Le H. d’Alger est un des meilleurs mange-tout:ses cosses, complètement sans parchemin et presque sans filets, restent encore tendres et charnues quand le grain a déjà pris tout son développement; elles peuvent être consommées presque jusqu’à la maturité. On fait très peu usage comme légume du grain sec, à cause de sa couleur très foncée et peu sppétissante.
Le H. coco noir, grande race productive, mais un peu tardive, se distingue du H. d’Alger par la couleur verdâtre de ses cosses. C’est une race de peu d’intérêt.