O. de Villefranche. Joli ognon de grosseur moyenne, bien plat, à collet fin, d’un rose jaunâtre ou saumoné. C’est une variété précoce et d’assez bonne garde, qui n’est pas sans analogie avec l’O. de Lescure.
O. white globe. On désigne, en Angleterre, sous ce nom, un ognon sphérique, de la couleur de l’O. soufre d’Espagne, c’est-à-dire jaune pâle un peu verdâtre. Il est important de ne pas confondre cette variété avec l’O. blanc globe, qui est véritablement blanc.
Chili. — Vivace. — Plante à tige ramifiée, rampante, prenant racine à chaque point où elle touche la terre ; feuilles alternes, épaisses, spatulées, luisantes et d’un vert vif, munies d’un pétiole rougeâtre assez long ; fleurs axillaires, petites, verdâtres. La plante ne donne pas de graines à Paris. Tubercules se développant sur des coulants qui prennent naissance à la base des tiges, obronds, très lisses, d’un jaune vif, ne dépassant guère, sous notre climat, le volume d’une grosse noix. Comme dans la pomme de terre, ces tubercules paraissent être des tiges souterraines renflées. La chair en est jaune, mucilagineuse, féculente, lorsque le tubercule a atteint sa complète maturité.
Culture. — On plante les tubercules à peu près en même temps que les pommes de terre, dans la seconde moitié d’avril, car l’olluco est sensible au froid, n aime une terre riche et légère, et réussit particulièrement bien dans le terreau de feuilles. Il est bon, quand les tiges sont bien développées, de les recouvrir de terre ou de terreau à la partie inférieure où se développent les tubercules. La récolte se fait au mois d’octobre ou de novembre, quand les tiges sont atteintes par les gelées.
Usage. — Au Chili, on mange les racines de l’olluco ; en France, la culture de cette plante n’a jamais donné de bons résultats.
ONAGRE BISANNUELLE. — Voy. Énothère.
On cultive dans les jardins un assez grand nombre d’espèces différentes appartenant au genre Rumex ; toutes sont des plantes vivaces et caractérisées par l’acidité de leurs feuilles. Les principales races cultivées dérivent des : Rumex Acetosa, R. montanus, R. scutatus, R. Patientia, qui sont tous des plantes indigènes. On peut compter les diverses oseilles cultivée> parmi les plantes qui ont été le moins profondément modifiées par suite de leur introduction dans les jardins, car la plupart se distinguent à peine de leurs similaires sauvages, lorsque celles-ci se sont développées dans des conditions favorables.
