On vante beaucoup en Angleterre et en Amérique la variété dite Conover’s colossal. Ce que nous en savons ne nous la fait pas considérer comme supérieure aux variétés d’Argenteuil.
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| Aspérule odorante. réd. au dixième. |
Indigène. — Vivace. — Se rencontre surtout dans les bois ou les endroits ombragés. Tige couchée, faible, garnie de verticilles de feuilles ovales-lancéolées, finement dentées sur les bords, très rudes, ainsi que les tiges ; fleurs petites, d’un blanc pur, à quatre divisions, réunies en corymbe étalé. Graine presque sphérique, grise, hérissée d’un grand nombre de très petits aiguillons recourbés. Toute la plante exhale, surtout quand elle est desséchée, un parfum assez agréable.
Culture. — L’A. odorante se cultive rarement, si ce n’est comme plante d’ornement. Elle est parfaitement rustique et réussit en platebande ou en bordure, en bonne terre fraîche, à demi-ombre.
Usage. — On l’emploie quelquefois comme condiment dans le nord de l’Europe, surtout pour parfumer les boissons.
Amérique méridionale. — Annuelle. — Tige dressée, ramifiée ; feuilles entières, oblongues, d’un vert grisâtre, plus ou moins poudreuses, souvent épineuses sur les nervures ; fleurs solitaires dans les aisselles des branches, courtement pédicellées, à corolle monopétale, d’un violet terne ; calice souvent épineux, se développant avec le fruit. Graine petite, déprimée, réniforme, jaunâtre, au nombre de 250 dans un gramme et pesant 500 grammes par litre ; sa durée germinative est de six ou sept ans.
Culture. — Sous le climat de Paris, la culture de l’aubergine ne peut
