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lierne est rabattu de n en e, n donnant le niveau de la clef B du formeret par rapport au niveau de la clef e des arcs ogives. En M sont rabattus les arcs ogives pq du chevet (le niveau de la clef étant celui de l’arc-doubleau), les branches des liernes en rq, et les tiercerons en ps. Tous les arcs, liernes, fausses liernes, faux tiercerons, sont posés dans un plan vertical, quelle que soit leur position par rapport à la courbure des arcs principaux (voyez en P).

Mais les arcs secondaires, pénétrant plus ou moins obliquement les arcs principaux, suivant que ceux-ci se rapprochent ou s’éloignent de la verticale, les joues de ces arcs secondaires, posés dans un plan vertical, se trouvent l’une au-dessus, l’autre au-dessous de l’extrados de l’arc principal ; il en résultait une difficulté pour maçonner les voûtains. Pour sauver cette difficulté, les architectes de la renaissance tracent une clef pendante à ces points de rencontre (fig. 46)[1] ; clef pendante qui se compose d’un corps cylindrique dans lequel viennent pénétrer les divers arcs[2]. Les arcs secondaires étant, comme les arcs princi-

  1. Nous supposons, dans cette figure, la clef marquée X dans la figure précédente (45).
  2. Voyez Clef.