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[ CUISSOT ]
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bert, le gambison et la cotte d’armes, et l’on se contenta, vers la
fin du xiiie siècle, d’armer les tibias et les genoux de plates d’acier (voy. Genouillère, Grève).
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/62/Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%E2%80%99%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance%2C_tome_5_-_335a.png/350px-Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%E2%80%99%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance%2C_tome_5_-_335a.png)
La jupe du haubert de mailles ou de la broigne, qui descendait jusqu’aux genoux, pouvant se relever quelque peu pendant le combat à cheval, on commença par ajouter au-dessus des genouillères des lames d’acier qui ne montaient guère qu’à 10 centimètres au-dessus de ces genouillères (fig. 1[1]).
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/0c/Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%E2%80%99%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance%2C_tome_5_-_335b.png/350px-Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%E2%80%99%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance%2C_tome_5_-_335b.png)
Ces embryons de cuissots étaient fixés sur les chausses de mailles à l’aide d’une courroie, et étaient rivés à la genouillère par deux
- ↑ Pièce d’armure, musée de Pierrefonds.