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Page:Virenque - L'enclos du rêve, 1904.djvu/52

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l’enclos du rêve


« Oui, je me souviens des choses lointaines,
Des rêves bercés au vent des espoirs,
Quand l’Avril riait à travers les plaines,
Et des mots d’amour échangés les soirs ! »

Unissant alors nos pauvres mains lentes,
En songeant encor à notre printemps,
Nous rapprocherons nos têtes branlantes,
En disant tous deux : « C’était le bon temps ! »