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Page:Virenque - L'enclos du rêve, 1904.djvu/54

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l’enclos du rêve


Mystérieusement, dans l’heure bleue et douce,
Si nous allions, foulant les verts tapis de mousse,
Ne connaissant plus rien que nos cœurs et nos voix,
Mais sachant que dans l’ombre éparse au fond des bois,

Avec la Lune molle et blanche sur les monts,
Nous sommes seuls, bien seuls et que nous nous aimons.