Page:Vitoux - Le Théâtre de l’avenir, Schleicher.djvu/24

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très antiques, en Grèce particulièrement, comprenaient tous invariablement les parties essentielles suivantes : 1° un amphithéâtre ou cavea où prenaient place les assistants ; 2° au pied de la cavea, un espace demi-circulaire nommé orchestra ; 3° la scène, où se déroulait l’action.

L’amphithéâtre présentait une disposition semicirculaire plus ou moins allongée ; il était composé de gradins étages divisés en secteurs appelés cunei par des escaliers rayonnants et en couronnes séparées par des paliers et murs d’appui dénommés précinctions.

De ces couronnes, la plus éloignée de la scène, celle par conséquent occupant le sommet de l’amphithéâtre, était en partie abritée par un portique circulaire qui surmontait somptueusement l’édifice, procurait de l’ombre à plusieurs rangées de gradins et arrêtait par surcroît les ondes sonores, au grand bénéfice de l’auditoire qui ainsi entendait mieux les acteurs.

Sous les gradins de l’amphithéâtre étaient disposés les voies d’accès, les escaliers de dégagement et les couloirs ou vomitoires.

L’orchestre, dans les théâtres grecs, occupait une étendue considérable. On y dressait l’autel de Bacchus. A Rome, au contraire, ses dimensions furent réduites et ses places étaient réservées aux magistrats et aux dignitaires civils et militaires.

Faisant face à l’amphithéâtre, et au-dessus de l’orchestre dont elle se trouvait séparée par le pulpitum, sorte de petit mur mesurant environ un mètre