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Ψάπφοι, τὶ τὰν πολύολβον Ἀφρόδιταν ;


Psappha, pourquoi la bienheureuse Aphrodita… ?

L’automne est pareil aux étés où ta lyre
S’éveilla, tremblante, et frémit, et chanta…
O Psappha, dis-nous pourquoi jaillit le rire
De l’Aphrodita.

Quel sombre dessein réjouit la Déesse
À qui plaît l’effroi des cris inapaisés,
Qui répand sur nous la farouche détresse,
L’horreur des baisers ?