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rougir comme si j’embrassais un garçon trop hardi.
— Tu dis vrai, elle ressemble tout à fait à un garçon.
— Celle-là ne sourira point d’un sourire qui promet et qui dissimule. Celle-là ne murmurera point des paroles qui font mal à entendre, des paroles que l’on sent mensongères parce qu’elles sont trop belles.
— Sans doute.
— Celle-là m’aimera simplement… Je suis si lasse de tout ce qui est complexe !… Je suis très heureuse. Lorsque tu retrouveras Lorély, dis-lui que je suis heureuse.
— Je lui répéterai ce que tu viens de me dire.
— Merci… Vois, là-bas, mon amie me fait signe de revenir auprès d’elle. Je cours rejoindre ma chère bien-aimée. Au revoir ! »
Légère, elle s’enfuit.
Je m’égarai dans un petit bois, où se cachaient