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Elle hésitait, balbutiait :
« Quelquefois… ah ! oui, quelquefois… mais j’aime ailleurs, et, tu le vois, je suis heureuse.
— On n’oublie pas Lorély.
— Mais ma nouvelle amie m’adore, et Lorély ne m’aime plus. Je crois même qu’elle ne m’a jamais aimée.
— Qui sait, Nedda ?
— Ne juges-tu pas en tous points charmante ma nouvelle compagne ? Je l’ai choisie, vois-tu, parce qu’elle ne ressemble nullement à… à l’autre. N’est-ce pas ?
— En effet, elle ne lui ressemble guère.
— Elle est blonde autrement, d’une blondeur moins irréelle. Elle n’a point la pâleur lunaire de Lorély.
— En effet, elle a les joues rondes et roses des jeunes Flamandes.
— Et ses cheveux coupés court m’amusent. Parfois, en l’embrassant, je me surprends à