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Page:Vivien - Une femme m’apparut, 1905.djvu/156

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XXVIII


Je traversai le jardin d’Ione, où pâlissaient des iris blancs, tristes et purs à l’égal des lys. Je me souviendrai, pendant toute mon existence humaine, de ces iris blancs. Une senteur mélancolique de violettes s’attardait dans les allées, comme un adieu…

Quelque chose articulait nettement : « Tu vas perdre Ione… Ione va mourir… »

Et j’écoutais sans comprendre encore.