mon avis, font des travers.
Humanisez un peu cette nièce sauvage.
Plus d’une Reine en mon château
À couché dans la route, et l’a trouvé fort beau.
Ces Reines voyageaient en des temps plus paisibles,
Et vous savez quel trouble agite ces Etats.
À tous vos soins polis nos cœurs feront sensibles ;
Mais nous partons, daignez ne nous arrêter pas.
La petite obstinée ! Où courez— vous si vite ?
Au couvent.
Quelle idée, et quels tristes projets !
Pourquoi préférez— vous un aussi vilain gîte ?
Qu’y pourriez— vous trouver ?
La paix.
Que cette paix est loin de ce cœur qui soupire !
Eh bien, espères-tu de pouvoir la réduire ?
Je vous promets du moins d’y mettre tout mon art.
J’emploierai tout le mien.
Souffrez qu’on se retire
Il faut ordonner tout pour ce prochain départ.
(Elles font un pas vers la porte. )
Le respect nous défend d’insister davantage ;
Vous obéir en tout est le premier devoir.
(Ils font une révérence. )
Mais quand on cesse de vous voir,
En perdant vos beaux yeux, on garde votre image.