Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/150

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

AVERTISSEMENT^

POUR LE MARSEILLOIS ET LE LION

��Feu M. de Saint-Didier, secrétaire perpétuel de l'Académie de Marseille, auteur du poëme de Clovis, s'amusa, quelque temps avant sa mort, à composer cette petite fable, dans laquelle on trouve quelques traits de la philosophie anglaise. Ces traits sont en effet imités de la fable des abeilles de Mandeville, mais tout le reste appartient à Fauteur français. Comme il était de Marseille, il n'a pas manqué de prendre un Marseillois- pour son héros. Nous avons fait imprimer ce petit ouvrage sur une copie très- exacte.

��1 . Cet avertissement est de Voltaire, et se trouve dans la première édition, qui est de 1768. Il est question de cette pièce dans les Mémoires secrets du 20 octobre.

2. Le vers 32 prouve que, du temps de Voltaire, on prononçait Marseillois. On prononçait encore ainsi en 1702 et même en 1796; car, dans ses Essais en vers et en prose, Paris, Didot l'aîné, 1796, in-S", M. Rouget de Lislc a imprimé, page 57: « Le Chant des Combats, vulgairement l'Hymne des Marseillois. »

�� �