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rOKSIES MftLÉES. 491

Ne suis Zeuxis, mais chez moi j'ai trouvé Des traits formés de la main d'un Apelle \

��oL — A MONSIEUR LE MARÉCHAL DE RICHELIEU,

EN LUI ENVOYANT PLUSIEURS PIÈCES DÉTACHKES.

■ ' (17312)

Que de ces vains écrits, enfants de mes beaux jours, La lecture au moins vous amuse :

Mais, charmant Ilichelieu, ne traitez point ma muse Ainsi que vos autres amours ;

Ne l'abandonnez point, elle sera plus belle :

Votre aimable suffrage animera sa voix. Richelieu, soyez-lui fidèle, Vous le serez pour la première fois.

��53. — SUR L'ESTAMPE DU R. P. GIRARD^

ET DE LA CADIÈRE.

Cette belle voit Dieu; C.irard voit cette belle! Ah! Girard est plus heureux qu'elle!

��1. M. de Forment de Rouen étant allé chez M. de Voltaire, qui faisait alors son séjour en cette ville, et no le trouvant pas, avait laissé sur son bureau cet im- promptu :

Assis devant votre pupitre, Avec votre plume j'écris. Cela semble d'abord un titre Pour façonner dos vers polis; Aussi je voulais vous en faire ; Mais Apollon m'a reconnu ; J'eus beau vouloir vous contrefaire, f De lui je n'ai rien obtenu.

Je vois trop que c'est temps perdu. Et qu'il ne répond qu'à "Voltaire.

2. Cette date est colle que Cideville donna à ces vers il y a plus de quatre- vingts ans. (Cl.)

3. Le fameux procès du père Girard et de Catherine Cadière prit fin en 1731.

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