Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/518

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oOS POÉSIKS MÊLÉES.

��90. — A MADAME DU CH A TE LE T.

Lorsque Linus chante si tendrement, Crois-tu que l'amour seul l'anime?

Non, il sait l'art d'exprimer dans son cliant Plus d'amour que son cœur n'en sent ; Et j'en sens plus qu'il n'en exprime.

��91. — A MONSIEUR GRÉGOIRE,

DÉrVTH DV COMMERCE DE MARSEILLE.

Voyageur fortuné, dont les soins curieux Ont emporté les pas aux confins de la terre, Vous avez vu Paphos, Amathonte, et Cythère,

Et vous pouvez voir en ces lieux Hébé', Mars-, et Vénus ^ réunis sous vos yeux.

��92. — QUATRAIN

POUK LE PORTUAIT DE MADEMOISELLE L E C O U V R E U R.

Seule de la nature elle a su le langage; Elle embellit sou art, elle en changea les lois. L'esprit, le sentiment, le goût fut son partage: L'Amour fut dans ses yeux, et parla par sa voix,

93. — DEVISE POUR MADAME DU CHATELET.

Du repos, des riens, de l'étude*. Peu de livres, point d'ennuyeux,

��1. M""' la duchesse de Villars, ncc Noaillos.

2. Le maréclial do Villars.

3. La maréchale de Villars, ncc de Maisons.

4. Variante :

Du repos, une douce étude.

Tel est le commencement de cette devise, qui fut d'ahord placée dans un belvédère construit par Voltaire à Cirey, et que M""' la comtesse de Simiane, née Damas, a

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