POÉSIES MÊLÉES. o33
��434. — A MADAME DUMONTi,
QUI AVAIT ADRESSÉ DES VERS A l'aUTEUR, EN LUI DEMANDANT d'eNTRER AVEC SA FILLE AUX FÊTES DE VERSAILLES POUR LE MARIAGE DU DAUPHIN,
(1747)
Il faut au duc d'Aven montrer vos vers charmants : De notre paradis il sera le saint Pierre ;
Il aura les clefs ; et j'espère Qu'on ouvrira la porte aux beautés de quinze ans.
��loo. — SUR CE QUE L'AUTEUR 0GCU1\\IT A SCEAUX
LA CHAMBRE DE M. DE SAINT- AULAI RE ,
QUE MADAME LA DUCHESSE DU MAINE APPELAIT SON DERGER. (1747)
J'ai la chambre de Saint-Aulaire, Sans en avoir les agréments ; Peut-être à quatre-vingt-dix ans- J'aurai le cœur de sa bergère : Il faut tout attendre du temps, Et surtout du désir de plaire.
io6. — A MADAME LA DUCHESSE DU MAINE^.
Vous en qui je vois respirer Du grand Condé l'àme éclatante, Dont l'esprit se fait admirer Lorsque son aspect nous enchante, Il faut que mes talents soient protégés par vous.
��1. M™^ Dumont, née Lutel, avait adressé à Voltaire une épître en trente-huit vers, qui est imprimée pages 10 et 11 du Nouveau Recueil de pièces en vers et en prose. Paris, Dchansy, 1764, in-12. (B.)
2. C'était vers cet âge que Saint-Aulairc, mort en 1742, était devenu le berger de la duchesse.
3. Je possède de ces vers, inédits jusqu'à ce jour (novembre 1833), une copie de la main de Voltaire; elle est sans adresse aucune, et sans date. (B.)
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