- m ; BRU TU S.
Oiriiii pôro abaiidoMiK’ pai" im fils fiii’ioiix’, Sous le l’or de Tarquiii…
Tl lAAK.
M’en préservent les dieux ! \a\ nature te parle, et sa voix m’est trop chèi’e : Tu m’as trop bien appris à trembler pour un jjèrc : lîassure-toi ; Brutus est désormais le mien : Tout mon sang est à toi, qui te répond du sien ; Notre amour, mon hymen, mes jours en sont le <^i\<^(’ Je serai dans tes mains sa fille, son otage. Peu\-tu délibérer ? Penses-tu qu’en secret Brutus te vît au trône avec tant de regret ? Il n’a point sur son front placé le diadème : Mais, sous un autre nom, n’est-il pas roi lui-même ? Son règne est d’une année, et bientôt… Mais, lu-lasl Oue de faibles raisons, si tu ne m’aimes pas I Je ne dis plus qu’un mot. Je pars… et je t’adoi’e. l’u pleures, tu frémis ; il en est temps encore : Achève, parle, ingrat ! que te faut-il de plus ?
TITUS.
Aotre haine : ehe man([ue au malheur de Titus.
Tl’LLIE.
Ah ! c’est trop essuyer tes indignes murniures,
Tes vains engagements, tes })laintes, tes injures ;
Je te r(Muls ton amour dont le mien est confus.
Et tes trompeurs serments, pires que tes refus.
Je n’irai i)oint chercher au fond de l’Italie
U-es fatales grandeurs que je te sacrifie.
Et pleurer loin de Bome, entre les bras d’un roi.
Cet amour malheureux que j’ai senti pour toi.
J’ai réglé mon destin ; Romain dont la rudesse
A’afiecte de vertu que contre ta maîtresse.
Héros pour m’accabler, timide à me servir :
Incertain dans tes vœux, apprends à les i’<'niplir.
Tu verras qu’une femme, à tes \eu\ mépiisahle.
Dans ses projets au moins était iiu’hranlable ;
Et par la rcrnieh’ dont ce comii" est aiMué,
Titus, tu connaîtras comme il faiirait aimé.
Au pied de ces murs même où r(’gîiaient mes anc("’tres.
De ces mnrs que la main (h-feiid conire leiii’s mailres,
Où tu m’oses trabir, et m’oulrager connue eux.
Où ma foi fut séduite, où tu tronq^is mes feux.