ACTE IV. SCÈNE IV. 491
SCÈNE IV.
KKIIMIVLE. suiTi :..M.C.MKON. TIIK.VNDRE. Z KLONI DE.
THÉ AND RE.
prodige cfi’royablo !
ALCMÉOX.
tViiu |)où\Oii’liinestc oracle imprnétraltle !
KRIPHYLE. \ peine ai-je repris Tusage de mes sens !
Quel ordre ont prononcé ces liorrihles accents ?
De qui demandent-ils 1(^ sanglant sacrifice ?
A L C M É \.
(liel ! penx-tn commander (|ne ma mri-c [x’rissel
ÉRIPHYLE, à Théandre.
\ otre éponse, sa mère, a terminé ses jours.
ALCMÉON.
Hélas ! le ciel vous trompe et me poursuit tonjours.
ïliéandre jusquici ma tenu lieu de père :
Je ne suis pas son fils, et je n’ai plus de mère.
ÉRIPHYLE.
Vous n’êtes point son fdsl Dieux ! que d’obscurités !
ALCMÉON.
Je n’entends que trop l)ien ces mânes irrités. Je commence à sentir que les destins sont justes, Que je ne suis point né pour ces grandeurs augustes ; Que j’ai dû me connaître.
ÉRIPHYLE.
Ail ! qui que vous soyez, Cher Alcméon, mes jours à a os jours sont liés.
ALCMÉON.
>ion, reine, devant vous je ne dois point paraître.
ÉRIPHYLE, à Théandre.
il n’est point votre fils ! et qui donc peut-il être ?
ALCMÉON.
Je suis le vil jouet des destins en courroux : Je suis un malheureux trop indigne de vous.
ÉRIPHYLE.
Hélas ! au nom des traits d’une si vive flamme.