Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome3.djvu/144

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U4 ADÉLAÏOK DU CIESCLIN.

Je poiix donc m expliquor. jo poux donc vous apprendre Que de Tous-nuMue enfin Coucy sait vous défendre. Connaissez-moi. madame, et calmez tos douleui’s.

’,A« <îuf- ’ lA Adélaïde. ’i

Vous, gardez tos remords ; et vous, séchez vos pleui’s. Que ce jour ; \ tous trois soit un jour salutaire. Vouez, i>iiraissoz. prince, embrasser votre frère.

( Le thèitrc s’outre, Xemoors puait. ^

SCEM- V[.

V EN DO M F.. .VPKLAIDK. NEMOURS, COUCY.

ADÉLAÏDE.

Nomoui^ :

VENDÔME.

Mon frère !

ADÉLAÏDE.

Ah, ciel !

VENDÔME.

Qui l’aurait pu penser ?

NEMOCRS, s’avauçant du fond dm tliéâlj-e.

rose encor le revoir, te plaindre, et l’embrasser.

VENDÔME.

Mon crime en est plus grand, puisque ton cœur loublie.

ADÉLAÏDE.

CouGj", digne héros, qui me donner la vie !

VENDÔME.

Il la donne à tous trois,

COUCY.

Un indigne assassin Sur Nemours à mes yeux avait levé la main ; rai frappé le barbare ; et, prévenant encore Les aveugles fureurs du feu qui vous dévore, rai fait donner soudain le signal odieux, Sur que le repentir vous ouvrirait les yeux.

VENDÔME.

Après ce grand exemple et ce service insigne,

Le prix que je t’en dois, c’est de m’en rendre digne.