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ACTE II, SCÈNE VI. 471

Si j’en fais uno, au moins cet édifice Sera d’abord londé sur la justice.

RONDON.

Elle est tr-tuo, et, pour la contenter, Allons, mon gendre, il faut s’exécuter : Çà, donne un peu.

FIERENFAT.

Oui, je donne ci mon frère… Je donne… allons…

RONDON.

Ne lui donne donc guère.

SCÈNE VI.

EUPHÉMON, RONDON, LISE, FIERENFAT.

RONDON.

Ail ! le voici, le bonhomme Euphémon, Viens, viens, j’ai mis ma fille à la raison. On n’attend plus rien que ta signature ; Presse-moi donc cette tardive allure : Dégourdis-toi, prends un ton réjoui. In air de noce, un front épanoui ; (lar dans neuf mois je veux, ne te déplaise, Que deux enfants… Je ne me sens pas d’aise. Allons, ris donc, chassons tous les ennuis ; Signons, signons.

EUPHÉMON.

Non, monsieur, je ne puis.

FIERENFAT,

Vous ne pouvez ?

Quelle raison ?

RONDON.

En voici bien d’une autre.

FIERENFAT.

RONDON,

Quelle rage est la vôtre ? Quoi ! tout le monde est-il devenu fou ? Chacun dit non : comment ? pourquoi ? par où ?