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��APPENDICE.
��reux. C'est imputer à wi homme une maladie cachée et déshono- rante. Comment j/ourra-l-il s'en laver aux yeux des hommes qui ne pénètrent pas dans l'Intérieur? » Placez celte phrase excellente à la lettre A, où elle était.
VOLTAIRE.
Non, parce que ce serait répéter de Morbis arli/icum, maladie incu- rable: ci que d'ailleurs on croit trou- ver les marques de cette maladie dans mes ouvrages.
��il" probité, ce lia; le qui, seul, a bien réfuté Spinosa ?
��LE TRIUMVIRAT.
Notre ari$ serait qu'outre le cha- pitre de l'existence de Dieu de M. Locke, vous fissiez mention des autres qui suivent sur la religion, comme aussi de son livre du Chris- tianisme raisonnable.
Y L T A I RE .
Non, car c'est un mauvais livre : il voulail laver la tête d'un âne.
��Descaries n'a-t-il pas soutenu un procès contre un misérable philosophe et un indigne calomniateur nommé Voetius, qui osa l'accuser de nier un Dieu ? Que dis-je? n'ai-je pas en- tendu des Français qui, ne connaissant du grand Newton que le nom, ont reproché l'athéisme au premier phi- losophe de l'univers, à ce génie su- blime à qui Dieu est aussi indispen- sablement nécessaire dans son admi- rable système que le ressort d'une montre l'estàun horloger? Mais aussi ces mêmes personnes assuraient que Newton met les couleurs dans les rayons de la lumière, et non dans nous-mêmes. Voilà comment et par qui on est jugé. N'a-t-on pas , en France, imprimé la même calomnie contre Locke ? Les misérables qui dé- bitent ces s (lises ne savaient pas que le chapitre de l'existence de Dieu, dans VEssai sur l'Entendement hu- main, esl le plus beau chapitre de ce livre et le chef-d'œuvre de la raison.
��Enfin, en dernier lieu, l'évêque de Cloine'a fail un ouvrage intitulé .1/-
��i. Ban
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