SUPPLÉMENT AUX ŒUVRES EN PROSE.
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��LE TRIUMVIRAT.
Après tous ces grands hommes l'exemple de l 1 évêque est médiocre ; de plus, en le supprimant, ce sera
toujours un Anglais que vous cite- rez de moins.
Nous voudrions bien que vous eussiez pu parcourir seulement les œuvres posthumes du pèreHardouin, dans lesquelles est le traité intitulé Alhei deteeti, qui sont, au senti- ment de cet éclairé et charitable jésuite, Descartes, le père Male- branche, M. Arnaud, Nicole, Quesnel.
VOLTAIRE.
Non, j'en ai dit assez; il faut s'ar- rêter.
��ciphronou the Minute Philosop fie 1 .
Ce sontdes dialogues à la manière de Platon et do Cicéron, et, si j'ose le dire, écrits avec plus de méthode el beaucoup plus de saine métaphysi- que, entre autres le bel argument de l'existence de Djeu tiré de l'exis- tence de notre âme, démêlé à peine dans Platon, est développé d'uno manière admirable dans le livre do cet évoque.
��Croirait-on qu'un auteur d'un jour- nal français, ayant ouï dire qu'il y avait ( comme de raison ) des objec- tions fortes et bien poussées dans ce livre, en a parlé comme d'un ou- vrage impie et abominable, et quand j'ai écrit à ce journaliste pour lui ou- vrir les yeux sur cette erreur calom- nieuse, il m'a avoué qu'il n'avait pas lu le livre ?
Après tant d'exemples, me siérait- il de m'affliger, et ne dois-je pas imiter ce citoyen d'Athènes qui, op- primé par une cabale, s'écria: Je suis bien sot de me fâcher après que So- cralo et Aristide ont été persécutés'-.
Tout ce que j'ai donc à faire, c'est de «n'instruire par les personnages mêmesque j'ai inventes dans Alzire ; c'est d'apprendre de ces êtres que j'ai créés à pardonner à des ennemis réels; c'est de m'armer sans mur- mure de cette probité que j'ai pointe
��1. Le Petit Philosophe.
l .\ Vprès ces mots ■. Soerate et Aristide ont été persécutés, Voltaire arrache la plume au secrétaire, el écrit de verve de sa propre main : Ton! ce que j'ai ■
• i faire, et ce qui suit, jusqu'à la lin du Discours. (Noie du premier éditeur.)
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