De l’autre part | 120,000 | liv. |
seigneur le prince Ferdinand[1] ; car j’ai toujours remarqué, quand j’avais l’honneur de lui faire ma cour, qu’il était enchanté qu’on relevât mes erreurs dogmatiques ; ainsi vous pouvez lui on envoyer vingt mille exemplaires, ci | 40,000 | |
À l’égard de l’armée française, où l’on parle encore plus français que dans les armées autrichiennes et prussiennes, vous y en enverrez au moins cent mille exemplaires, qui, à 40 sous la pièce, font | 200,000 | |
Vous avez sans doute écrit à M. l’amiral Anson, qui vous procurera, en Angleterre et dans les colonies, le débit de cent mille de vos recueils, ci | 200,000 | |
Quant aux moines et aux théologiens, que le Dogmatique regarde plus particulièrement, vous ne pouvez en débiter auprès d’eux moins de trois cent mille dans toute l’Europe, ce qui forme tout d’un coup un objet de | 600,000 | |
Joignez à cette liste environ cent mille amateurs du Dogmatique parmi les séculiers, pose | 200,000 | |
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Somme totale | 1,360,000 | liv. |
Sur quoi il y aura peut-être quelques frais, mais le produit net sera au moins d’un million pour vous. Je ne puis donc assez admirer votre désintéressement de me sacrifier de si grands intérêts pour la somme de 3,000 livres une fois payée.
Ce qui pourrait m’empêcher d’accepter votre proposition, ce serait la crainte de déplaire à monsieur l’inquisiteur de la foi, ou pour la foi, qui a sans doute approuvé votre édition. Son approbation une fois donnée ne doit point être vaine ; il faut que les fidèles en jouissent ; et je craindrais d’être excommunié si je supprimais une édition si utile, approuvée par un jacobin, et imprimée dans Avignon.
À l’égard de votre auteur anonyme[2] qui a consacré ses veilles à cet important ouvrage, j’admire sa modestie : je vous