Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome5.djvu/470

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
MONROSE.

Ah ! il faut absolument que je lui parle avant de partir.

FABRICE.

Partez vite, croyez-moi ; notre ami Freeport ne serait peut-être pas d’humeur à faire pour vous ce qu’il a fait pour une belle personne de dix-huit ans.

MONROSE.

Pardon… Je ne sais… où j’étais… je vous entendais à peine… Que faire ? où aller, mon cher hôte ? Je ne puis partir sans la voir… Venez, que je vous parle un moment dans quelque endroit plus solitaire, et surtout que je puisse ensuite entretenir cette jeune Écossaise.

FABRICE.

Ah : je vous avais bien dit que vous seriez enfin curieux de la voir. Soyez sûr que rien n’est plus beau et plus honnête.


fin du troisième acte.