Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome6.djvu/121

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Antigone

Non, te dis-je ; on pourra lui ravir sa conquête…
Viens, je confierai tout à ton zèle, à ta foi :
J’aurai les lois, les dieux, et les peuples pour moi.
Fuyons pour un montent ces pompes qui m’outragent.
Entrons dans la carrière où mes desseins m’engagent.
Arrosons, s’il le faut, ces asiles si saints,
Moins du sang des taureaux que du sang des humains.