Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome6.djvu/394

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VARIANTES

DE CHARLOT.

Page 336, vers 12 :

Si de la politesse un agréable usage.

Voyez la lettre à Damilaville, du \% septembre 1767.

Page 364, vers 1 3 :

Je fais ce que je doi. Il m’eût été bien doux de consacrer ma vie A servir dignement la divine Julie. Heureux qui, recherchant la gloire et le danger, Entre un héros et vous pourrait se partager ! Heureux à qui l’éclat d’une illustre naissance A permis do nourrir cette noble espérance ! Pour moi qu’aux derniers rangs le sort veut captiver, Vers la gloire de loin si je puis m’élever. Si quelque occasion, quelque heureux avantage. Peut jamais pour mon prince exercer mon courage, De vous, de vos bontés, je voudrais obtenir Pour prix de tout mon sang un léger souvenir.

J L" L I E.

Ah ! je me souviendrai de vous toute ma vie. Élevée avec vous, moi ! que je vous oublie ! Mais vous ne quittez point la maison pour jamais. Madame la comtesse et ses dignes bienfaits. Une très-bonne mère, et, s’il le faut, moi-même. Tout vous doit rappeler, tout le château vous aime. Ma bonne, ordonnez-lui de revenir souvent,

MADAME AUBON^E, en soupirant. Je ne souffrirai pas un long éloignement.

CHARLOT.

Ah ! ma mère, à mon cœur il manque l’éloquence. Peignez-lui les transports de ma reconnaissance ; Faites-moi mieux parler que je ne puis.

JLLIK.

Chariot…