Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome6.djvu/482

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
LISETTE., lui faisant la révérence, et lui montrant la bourse de cinquante louis.

Acceptez ce dépôt ;
Vous les gardez si bien.

GOURVILLE L’AÎNÉ.

Laissons là ce maraud.

LE JEUNE GOURVILLE., à Ninon.

Ah ! je suis à vos pieds.

MADAME AGNANT.

Nous y devons tous être.

GOURVILLE L’AÎNÉ.

Comme elle a démasqué, vilipendé le traître !

MADAME AGNANT.

Et ma fille ?

NINON.

Ah ! croyez que, dès qu’elle saura
Qu’on va la marier, elle reparaîtra.

LISETTE., à Picard.

Ne t’avais-je pas dit, Picard, que ma maîtresse
À plus d’esprit qu’eux tous, d’honneur, et de sagesse ?