À toutes nos beautés que Daphnis a su plaire !
Il me déplaît beaucoup.
Qu’il est beau !
Qu’il est laid
Très-honnête garçon, libéral.
Non.
Si fait.
Que Grégoire est méchant ! Me dira-t-il encore
Que la future est sans beauté ?
La future ?
Oui, Glycère ; on la fête, on l’adore ;
Dans toute l’Arcadie on en est enchanté.
Oui… la future… passe… elle est assez jolie ;
Mais c’est un mauvais cœur, tout plein de perfidie,
D’ingratitude, de fierté.
Glycère, un mauvais cœur ! hélas ! c’est la bonté,
C’est la vertu modeste, et pleine d’indulgence ;
C’est la douceur, la patience ;
Et de ses mœurs la pureté
Fait taire encor la médisance.
Vous me paraissez dépité :
N’auriez-vous point été tenté
D’empaumer le cœur de la belle ?
Quand du succès on est flatté.
Quand la dame n’est point cruelle.
Vous la traitez de nymphe et de divinité ;
Si vous en êtes rebuté.
Vous faites des chansons contre elle.
Allons, maître Grégoire, un peu moins de courroux :
Recevons bien ces deux époux ;
Que le festin soit magnifique.