Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome9.djvu/251

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Selon les lois de la chevalerie.
Le preux Chaiidos, suivant les mômes lois,
Sur son beau page a repris son empire ;
Charle et Cliandos sont rentrés dans leurs droits.
Agnès Sorol tout doucement soupire;
Son tendre cœur, près du plus grand des rois,
Du page heureux se souvient quelquefois,
Toujours docile au roi qui toujours l'aime.
Heureux ceux-là qu'on peut tromper de même !
Quand le château fut bien débarrassé
Du grand dégât qu'avaient fait de tels hôtes,
La belle alors n'eut rien de plus pressé
Que de songer à réparer ses fautes.
Elle appela les plus jeunes amants
Qui, l'ayant vue, avaient couru les champs.
Le dieu d'Amour voulut une vengeance ;
Elle honora d'un choix plein de prudence
Un bachelier beau, bien fait, et dispos ;
Mais revenons, lecteurs, à nos héros.

  • Le roi des Francs avec sa garde bleue... (R.)

Vers 43. — Édition de 1756

Des ennemis qui l'ont persécutée.
Tendre Vénus, c'est par un muletier
Que tu forças le cœur de Corisandre.
Depuis ce jour, douce, avisée et tendre,
A tes autels prompte à sacrifier,
Elle sut plaire, et jouir, et se rendre
A tous les nœuds dignes de la lier.
Ainsi l'on voit un artisan grossier
Tourner, polir, d'une main rude et noire,
L'or, le rubis, et le jaspe, et l'ivoire
Dont se pavane un brillant chevalier.
Aux beaux Français, dont la troupe aguerrie
Unit l'audace à la galanterie,
Au possesseur du bnn sens de Bonneau,
La belle fait les honneurs du château,
Et puis conclut un accord pacifique
Entre Chariot et Chandos le cynique.

  • Elle obtint d'eux... (K.)

Vers 83
Elle descend, se détrousse, entre vite.

Vers 96
Cette beauté fidèle à La Trimouille.

Dans un autre manuscrit, on lit :

Cette beauté qu'adore son amant,
'Cette beauté, dévote à La Trimouille,
Et derrière elle en sifflant s'agenouille.

Vers 104. — Édition de 1756 :

  • Son court jupon, retroussé par mégarde,