VARIANTES
DU CHANT OUATORZIKME.
��A^crs 'II. — Après ce vers on lit, dans quelques éditions, ceux-ci, (jui se rapportent à l'épisode de Corisandre :
Calmes les flots, fois naître sous tes pas
Tous les plaisirs qui consolent la tcri-c;
Tendre Venus, c'est par un muletier
Que tu formas l'esprit de Corisandre :
Depuis ce jour, spirituelle et tcndi-c,
A tes autels prompte à sacrifier,
Son cœur instruit ne se laissa plus prendre
Que dans des nœuds dignes de la lier.
Ainsi l'on voit un artisan grossier
Tourner, polir, d'une main rude et noire,
L'or, le rubis, et le jaspe, et l'ivoire,
Que porte ensuite un galant chevalier.
D'un air modeste et môle d'assurance,
Noble, engageant, poli, respectueux,
Elle reçoit le monarque de France.
Un feu charmant anime ses beaux yeux;
Les grâces sont dans sa démarche leste.
Dans son maintien, dans son ris, dans son geste;
Puis ayant fait les honneurs du château
Au possesseur du bon sens de Boiineau,
Aux beaux Français dont la troupe aguerrie
Unit l'audace à la galanterie,
Sur les Anglais elle étendit ses soins,
Selon leurs goûts, leurs mœurs et leurs besoins.
Un gros rostbeef que le beurre assaisonne,
Des plum-puddings, des vins do la Garonne,
Leur sont offerts; et les mets plus exquis,
Les ragoûts fins dont le jus pique et flatte.
Et les perdrix à jambe d'écarlatc.
Sont pour le roi, les belles, les marquis.
Elle fit plus : son heureuse entremise
Sut ménager avec douce accortise
Les deux partis; obtint que chacun d'eux,
Mettant à part sa folio héroïque,
Fît de chez elle un départ pacifique,
A droite, à gauche, et la Loire entre deux.
Sans nul reproche et sans forfanterie,
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