VARIANTES
DU QUATRIÈ3IE DISCOURS.
��\'ers 21
��Oui lui sont inutiles.
��Vers 31. — On lisait dans les premières éditions, et dans rin-4° :
Malade et dans un lit, de douleur accable, Par l'éloquent Sylva \ous êtes consolé; Il sait l'art de guérir autant que l'art de plaire. Demandez à Sylva par quel secret mystère 'Ce pain, cet aliment, etc.
Vers 43 :
Revoie, Maupertuis, de ces déserts glacés Où les rayons du jour sont six mois éclipses : Apôtre de Newton, digne appui d'un tel maître, Né pour la vérité, viens la faire connaître. Héros de la physique. Argonautes nouveaux,
- Qui franchissez les monts, qui traversez les eaux,
Dont le travail immense et l'ovactc mesure De la terre étonnée ont fixé la figure,
- Dévoilez ces ressorts, etc.
Cette leçon de la première édition est, comme on voit, très-différente de la dernière. L'auteur, qui avait à se plaindre de Maupertuis, a substitué des plaisanteries à un éloge exagéré. La mesure d'un degré du méridien au pôle était une opération utile aux sciences ; mais cette opération méritait moins de gloire que de reconnaissance. On en devait surtout à ceux qui, comme MM. Clairaut, Bouguer, Le Monnier, pouvant s'illustrer sans sortir de chez eux, eurent le courage d'entreprendre des voyages aussi pénibles. Le géo- mètre à qui un homme en place proposait de passer avec eux, et qui répon- dit : « Je n'ai pas besoin d'aller si loin pour faire des découvertes », était injuste ; aussi les plaisanteries de M. de Voltaire ne tombent-elles que sur l'importance excessive que Maupertuis attachait à ce voyage. On sait qu'il se fit peindre aplatissant le globe : c'est tout au plus ce que Newton aurait pu faire, si Newton avait eu de la vanité.
On trouvera dans les Poésies mêlées les vers que M. de Voltaire a faits pour ce portrait, dans le temps de ses liaisons avec Maupertuis. Il ramena réellement deux Suédoises. Elles s'appelaient Plaiscom : il ne manqua pas
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