Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/36

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DE PARIS.

Du chemin de la Montagne (1). C’est la première fois que je traverse, ce pays, appelé le jardin de l’Allemagne ; c’est là qu’on voit sur le sommet des montagnes ces châteaux à demi ruinés, restes imposans de la magnificence de plusieurs siècles, et qui doivent survivre encore âu siècle qui s’écoule. Ainsi voilà comme tout change dans le monde ! Ces repaires de brigands, dont l’àspéct seul suffisait poür inspirer la terreur aux passans, l'amusent aujourd’hûi. La vùé dé ces ruines pittoresques l'occupe agréablement, et fait un moment diversion àúx autres sensations rnent diversion aux ;ât~ti~ésü~sènsations qu'il éprouve, ou à la monotonie du voyage. O ! disais-je en moi-même, puissent le bonheur et le repos sourire à nos nevèúx, quand un demi-siècle se serâ écôùlé, (1) On nomme ainsi la route qui conduit de Darmstadt à Heidelberg ; elle est remarquable par les sites pittoresques qu’elle offre au voyageur.