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Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/283

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BATAILLE D’ORLÉANS. 4 215 - Le général de Puttkamer avait mené en avant cinq batte- ries, aladistance de 600 pas seulement de Chevilly, etla 2‘.l°di- vision s’était mise en marche contre cette localité qui brûlait, quand le grand-duc, ne voulant pas assumer la responsa- · bilité d’un combat de nuit contre cette localité couverte par des retranchements, donna l’ordre de s’arrèter. Une patrouille de hussards venaut annoncer peu après que l’en- nemi l’avait abandonnée, le général de Wittich donna l’or- dre de l’occuper. A Il s’était élevé une violente tourmente de neige pendant laquelle les troupes s’établirent dans des bivouacs à. la - Groix-Briquet et plus en arrière. Au moment même où il avait commencé sa marche en avant, le IX° corps avait envoyé sur sa gauche, dans la di- rection de Saint-Lyé, 1m détachement de quatre bataillons hessois. Ceux-ci ayant rencontré de la résistance ala Tour, refoulerent l’ennemi sur Saint—Germain, d’0ù ils ne par- vinrent pas à le déloger. Le X° corps ayant fait uu crochet par Pithiviers était arrivé dès 3 heures, en arrière du III°, non loin de Chilleurs, sans rencontrer de résistance. Le soir mème, une fraction de la 20** division se porta en avant dans la direction de · ' Neuville, marchant au canon qu’on avait entendu à. Loury. Comme il faisait déjà. sombre, son artillerie ne put agir; l’infanterie, il est vrai, pénétra sur quelques points dans la localité; mais l’ennemi, qui avait barricadé les rues, lui opposa une vigoureuse résistance, de sorte qu’il fallut re- mettre l'attaque au lendemain. Les trois corps prussiens qui avaient attaqué ce jour-là., n’avaient en face d’eux que le seul 15* corps français. Les masses considérables appartenant a l’armée d’0rléans, et qui étaient postées à droite et à gauche, ne l’avaient