Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/311

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LE XIVB CORPS EN DÉCEMBRE. 303 bientôt elle aussi dut se soustraire à l’etî'et du feu des bat- teries prussiennes. Les attaques exécutées de Bel-Air et des Tuileries contre la voie ferrée étaient plus sérieuses; elles n’en furent pas moins repoussées par huit compagnies qui y avaient pris position. A 4 heures les Français se remirent a avancer énergiquement; la lutte resta longtemps indécise; f`male— ment ils se retirerent à la tombée de la nuit. Ce jour-la la 1** brigade de cavalerie, à laquelle avaient été adjointes deux compagnies d’infanterie et une batterie à cheval, s’était avancée jusqu’à Danzé. Deux batteries françaises y avaient été mises en position. Le capitaine Spitz se jeta sur elles avec un petit nombre de fusiliers westphaliens; il s’empara de 2 pièces et de 3 avant-trains. Avec ces prises et 50 prisonniers, le général de Lüderitz revintà 1 heure à Fréteval, après avoir pour suivi l’ennemi jusqu’a Épuisay. · L’entreprise tentée par les Français contre Vendôme avait totalement échoué. Ils se retirèrent assez loin en arriére. Le général de Kraatz reçut l`ordre —- motivé par une entreprise importante dont nous parlerons plus tard — de rester posté sur le Loir sans rien entreprendre. LE XlV° CORPS EN DECEMBRE Sur le théâtre des opérations du sud-est, les Français s’étaient enfin décidés à agir. Le 24 novembre le corps de Garibaldi, qui avait été réuni à Autun, marcha sur Dijon. Par Sombernon et Saint-Seine les différentes fractions du corps parvinrent jusque dans le voisinage immédiat de la