Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/482

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414 LA GUERRE 1810. L’état-major de l’armée du sud prévint le général Pellis- _ sier que, pour éviter une effusion de sang inutile, on le laissait libre de se retirer, ce qu’il (it dès que des fractions du Il° corps s’avancèrent sur Lons-le-Saulnier et Saint-Lau- rent. D’autres troupes allemandes vinrent occuper Mouthe et les Allemands‘, où l’on trouva 28 pièces de campagne abandonnées par l‘ennemiL Pour parer à. toutes les even- , tualités, 8 bataillons étaient placés en observation le long de la frontière suisse. Le château de Salins, l_a petite place d’Auxonne et le front est de Besançon furent observés de méme. Quoique le département de la Haute-Marne fût compris dans l’armistice, le commandant de Langres avait refusé de reconnaître la convention signée par son gouvernement. Il fallait donc investir cette place, peut-être même l’assié- ger plus tard. D’abord le général von der Goltz recut une seconde fois la mission de se porter devant Langres, et déjà le général de Krenski s‘avancait a la tète de 7 batail- lons, de 2 escadrons et de 2 batteries, avec un parc de siège de Longwy qu’il venait de contraindre de capituler, le 25 janvier, après l’avoir bombardé pendant six jours. Mais on ne devait plus se battre à Langres. Le général de Manteu fl`el ne cherchait plus a remporter de succès en en- gageant ses troupes, il voulait leur éviter de nouvelles pertes et leur accorder tous les allégements possibles, après les fatigues extraordinaires qu’il avait dû leur im- . poser. En abordant le Jura, tous les trains régimentaires avaient dû rester en arrière, et à ce moment-là seulement ils rejoignaient leurs corps. Les états-majors des divisions et corps d’armée avaient du se passer de leurs bagages. l. Nom d’une localité. (N. d. T.)