Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/494

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186 LA GUERRE DE 1870. l fgouvernementude Paris et si l’Assemblée nationale, enfin 'convoquée, accepterait les conditions du vainqueur. De part et d’autre on prit ses mesures pour recommencer la guerre si besoin était. ` A la fin de l’armistice, les armées françaises étaient répar- ties de façon à ne guère favoriser cette reprise des hostilités. ‘ Sur le conseil du général Faidherbe, l’armée du nord ‘avait été totalement licenciée parce qu’elle était trop faible pour tenir tète aux forces allemandes qu’elle avait en face d’elle. Le 22** corps avait été transporté à Cherbourg par ' mer; on en forma Parmée de Bretagne eny joignant le 27** et des fractions du 19°, sous les ordres du général de Co- lomb. En y comprenant les corps francs de Lipowski, de Cathelineau et autres, son effectif atteignait le chiffre de 150 000 hommes.Le général Loysel était resté dans les retran-' chéments du Havre avec 30 000_hommes de gardes mobiles _mal armés et peu aguerris. » ·» Après avoir rétrogradé jusqu’a la Mayenne, le général Chanzy avait préparé une conversion à gauche, en vuo d’une nouvelle entreprise qui devait avoir Caen pour point de départ. Mais il n’eut pas le temps de l’exécuter. Les 171*, ·21°, 16** et 26* corps étaient postés entre le cours inférieur de la Loire et le Cher, d’Angers à Chateauroux. Leur effectif était d’environ 160000 hommes. A Bourges, se trouvait le . 25* corps sous le général Pourcet et, à Nevers, le corps du général de Pointe. L’arméé des Vosges s’etait retirée au — sud de Chalon-sur-Saône, et les déb1·is de l’armée de l’est ' se réunissaient à Chambéry pour former le 24* corps sous les ordres du général Crémer. L’effectif total des troupes de campagne était de 534452 hommes. Tous les corps francs, à l’exception de ceux sur lesquels on pouvait compter, furent licenciés et