breux encore : nulle connaissance, rien qu’une impulsion à travers le crépuscule ! Accroupie dans un coin, elle assiste à la navrante scène d’Amfortas : elle jette un regard merveilleusement pénétrant — un regard de sphinx — sur Parzival. Lui, vraiment simple, ne comprend rien, s’étonne et… se tait. On le pousse dehors. La messagère du Graal s’abat avec un grand cri ; puis elle disparaît. (Il lui faut errer encore.)
Devinez-vous maintenant qui est la
merveilleuse et magique créature que Parzival trouve
dans le château étrange, où le conduit sa valeur !
chevaleresque ? Devinez ce qui arrive et
comment tout finira. Aujourd’hui je ne vous en
dis pas davantage !…
106 b.
Je vous écris ce second feuillet bien dej jours plus tard. Combien ?… Je ne sais « Déjà je ne compte plus les jours ! »[1] Tout n’est pour moi qu’uniformité trouble et crépusculaire : soucis et contrariétés sous des formes toujours nouvelles, mais au fond toujours les mêmes, sans joie aucune. Cependant, point d’assauts ; tout cela, plutôt, rampe autour de moi Là contre, le calme, la pleine résignation : ne
- ↑ Vaisseau Fantôme, acte I, scène III. Mais le texte porte « années » au lieu de « jours ».