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Page:Wagner - À Mathilde Wesendonk, t2, 1905, trad. Khnopff.djvu/123

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procès ; on ne me paie pas un sou d’indemnité. Ah ! quand serai-je arrivé jamais à quelque chose ! C’était une mauvaise affaire, tout à fait manquée : l’appartement, que j’avais choisi justement pour sa tranquillité, devenait, avec les démolitions du quartier, intenable à cause du bruit. On prétend que mon propriétaire ne savait rien de cela. Possible !…

Eh bien, mon enfant ! les choses vont mieux pour vous : c’est ma consolation ! Le ciel bénisse vos belles gravures et, avant tout, le portrait ! Moi aussi, je verrai tout cela bientôt. — Mille compliments à Otto ! Je lui écrirai la prochaine fois. Encore un mot : sur le Rhin, aux environs de Rolandseck, des enfants sveltes et blonds prirent le bateau, pour en descendre un peu plus loin. C’était tout à fait le type de vos enfants : l’un d’eux ressemblait tellement à Myrrha ![1] Je savais bien que c’était là votre patrie !…

Mille compliments et tout mon cœur !

R. W.

Et maintenant encore l’ébauche des nouveaux vers pour Tannhäuser.

Attention ! Après la troisième strophe de Tannhäuser :

Vénus (dans une explosion de colère)

tout le début reste jusqu’à :
  1. Voir Glasenapp, II, 2, 282.