Page:Wagner - À Mathilde Wesendonk, t2, 1905, trad. Khnopff.djvu/131

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voilà ce qui m’afflige. Vous n’êtes pas souffrante vous-même, j’espère ? Rassurez-moi ! . . .

Mille compliments cordiaux à Wesendonk !

Il aura bientôt de mes nouvelles.

Adieu, et portez-vous bien !

Votre
R. W.

111.

Paris, 3, rue d’Aumale.
4 Déc. 60.

Vite un cordial salut à la chère enfant ! Et un peu de consolation ! . . .

Depuis une semaine, ma convalescence a fait de grands progrès. Les forces reviennent, la mine est meilleure : on me trouve le regard plus vif…

C’était donc là un sérieux avertissement. Il m’a fait grande impression : je m’arrange soigneusement mon avenir, pour pouvoir remplir la tâche de ma vie. J’espère, pourtant de nouveau, pouvoir m’en acquitter !

Êtes-vous plus satisfaite, chère et fidèle amie ?

Pour Tannhäuser, nous voulons attendre encore. Je ne dirige pas l’orchestre moi-même, et, une fois quitte des répétitions, je suis quitte de tout !…

À bientôt de plus amples nouvelles du Vivant.