Page:Wagner - À Mathilde Wesendonk, t2, 1905, trad. Khnopff.djvu/180

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126.

Beaucoup de bonheur, et qu’il fleurisse et croisse,
Voilà ce que vous souhaite, de tout cœur, Hans Sachs.
Quelque chose de neuf,[1] en cette vieille année !…
Bonne année !

R. W.


127.

Paris, 19, quai Voltaire.
7 Janvier 62.

Mon enfant ! Je suis encore ici ! Fin de ce mois, je pense aller à Wiesbaden… Je me sens si faible, je l’avoue, que j’ai besoin d’une parole amicale.

Cela ne va pas bien du tout !

Cependant les Maîtres Chanteurs me prêtent leur aide : pour l’amour d’eux, je tiens bon !

Adieu !
R. W.


128.

[Fin Janvier 1862.]
Pogner.
Et toi, mon enfant, tu ne me dis rien ?
Eva.
Une enfant bien élevée ne parle que si on l’interpelle !

Ainsi, lorsqu’on parle « à la troisième personne », certains enfants ne comprennent pas qu’on les interpelle.

  1. À ce quatrain est jointe la chanson de Walther :
    Am stillen Herd… (« Au cher foyer… »).