haiter la bienvenue chez vous, au retour, si je ne m’y trouve, au moins en effigie, dans la galerie.
Figurez-vous que, cette fois, j’ai tout uniment oublié l’anniversaire d’Otto : je savais bien que c’était en Mars, mais le jour ? Je n’avais, du reste, rien de convenable à lui offrir. À présent, qu’il attende jusqu’en Mars prochain : alors je serai probablement déjà riche et je jetterai les millions autour de moi. Au reste, considérez, chère enfant, que je n’ai toujours plus rien au monde que vous ; que je vis pour vous, par vous et avec vous, et que le jeu n’a plus d’intérêt pour moi que parce que je puis me plaindre à vous de ma détresse et que vous accueillez si doucement ma plainte. Adieu, mon enfant ! Mille cordiales amitiés : partagez avec votre mari et vos enfants ce que vous aurez en trop.
103.
Je ne puis voir le mois de Mai faire son entrée sans vous envoyer, chère enfant, encore un signe de vie à Rome, où vous ne séjournerez plus longtemps, je crois. S’il y avait quelque chose aujourd’hui qui pût me retenir d’écrire, ce serait tout simplement que je n’ai rien de précis à vous communiquer. Vous savez déjà, cependant, qu’il ne faut pas considérer le sujet