à lui : peut-être désirais-je seulement apercevoir Jupiter. Peut-être vous semblera-t-il qu’il a vraiment un peu brillé sur moi.
À présent, je vous ai raconté ma journée
d’anniversaire, exposé tout ce qui s’y rattache.
Hier vous avez puisé dans la fontaine et vidé
un gobelet à ma santé : ô mon enfant, que
m’avez-vous souhaité de beau ? Croyez-moi,
les dieux ne pouvaient rien faire de mieux en
ma faveur que de vous laisser boire en pensant
à moi l’eau de cette source, afin d’apprendre
par elle tous les beaux secrets de Rome, les
dieux auxquels je dois déjà rendre grâce d’un
si grand bonheur, puisqu’ils vous sont devenus
si cléments et bienfaisants. Eh bien ! espérons
donc en Jupiter !…
105.
Finirai-je par écrire vraiment sur ce papier sombre, que j’ai déjà plusieurs fois préparé ? Vous donnerai-je encore une fois de mes nouvelles ? Ou bien attendrai-je jusqu’à ce que du moins une claire journée de soleil me donne un ciel pur, afin de ranimer en moi par son influence quelque peu de sérénité que je puisse vous dédier avec gratitude ?
Cette faveur même ne se montre pas ! Éternellement règnent les vents d’ouest et du sud pour maintenir mes pauvres nerfs dans la plus profonde dépression. Que faire enfin ? Peut--