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- Oh ! que dis-je
- du lien conjugal !
- tout d’abord par toi profané !
- L’épouse sûre,
- l’époux la trompa :
- par les abîmes,
- par les montagnes,
- partout ont cherché
- tes désirs,
- pour se plaire en d’autres tendresses,
- et mieux railler mon malheur !
- Toute en pleurs
- j’endure ma peine,
- quand au combat
- tu conduis tes filles,
- enfants d’un lien
- d’amour criminel !
- [1] tu craignais pourtant mon courroux,
- car leur groupe guerrier,
- — Et Brünnhilde aussi,
- ton désir vivant, —
- fut par toi sous mes ordres placé.
- Depuis, de nouveaux
- surnoms te convinrent,
- et « Wälse » aux bois
- comme un loup prit sa course ;
- oui, tu voulus,
- consommant cette honte,
- créer un couple
- d’Humains ordinaires :
- oui, le fils de la Louve
- va sur l’épouse régner !
- Achève à présent !
- va jusqu’au bout !
- tu me trompes, fais qu’on m’écrase !
Wotan.
(avec calme)
- Rien ne t’instruit,
- quand je t’explique
- ↑ Var. : tu craignais l’épouse pourtant,