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- qui pourrait broyer
- cet univers
- qui m’a souri si longtemps : —
- qui l’appelle est frappé !
- deuil répond au défi ! —
- N’excite point
- l’ire du Dieu !
- agis selon mon arrêt : —
- Siegmund tombe ! —
- Tels soient ton œuvre et ta loi.
(Il s’éloigne avec impétuosité et disparaît rapidement dans la montagne.)
Brünnhilde.
(reste longuement stupéfaite et effrayée)
- Tel air jamais
- n’eut le Père,
- encor qu’il soit vite irrité !
(Elle se penche tristement et prend ses armes, qu’elle revêt alors de nouveau.)
- Lourd pèse
- le poids des armes : —
- aux joyeux assauts
- jadis si légères ! —
- Mon pas se traîne
- [1] au combat cruel !
(Elle se penche tristement et rend ses armes, qu’elle revêt alors de nouveau.)
- Las ! mon Wälsung !
- En l’extrême angoisse
- l’amie infidèle te quitte !
Elle se dirige vers le fond de la scène, et aperçoit Siegmund et Sieglinde, comme ils apparaissent en montant du ravin ; elle contemple un instant les arrivants, et se dirige ensuite vers la caverne où elle a laissé son cheval, de telle sorte qu’elle disparaisse entièrement aux yeux du spectateur.
Siegmund et Sieglinde entrent en scène. Sieglinde marche précipitamment : Siegmund cherche à la retenir.
Siegmund.
- Reste en ce lieu :
- prends du repos !
Sieglinde.
- Marche ! Marche !
- ↑ Var. : Un tel combat
- est pour moi si dur ! —